La paix pose la question de la guerre légitime. Le pape François ne croit pas à la possibilité d’une guerre juste dans l’époque actuelle : « Nous ne pouvons plus penser à la guerre comme une solution, du fait que les risques seront probablement toujours plus grands que l’utilité hypothétique qu’on lui attribue » (Fratelli Tutti 252). Rationnellement, ce critère n’est plus acceptable aujourd’hui, on ne peut bâtir la paix sur la peur. Dans ce contexte, l’espérance de la paix perpétuelle, qui a inspiré plus d’un philosophe ou d’un diplomate, pourra-t-elle se frayer un chemin dans notre histoire ? Face à la guerre en Ukraine, l’Union européenne se résout enfin à assumer sa communauté de destin telle que voulue par les pères fondateurs de l’Europe. Quelle ressource tirer de la pensée sociale de l’Église comme contribution capable d’ouvrir des chemins d’espérance ?
Intervenante : Sophie Allaux-Izoard
Conférence gratuite mais inscription obligatoire.