Présentation
La musique se fait entendre, mais dit-elle quelque chose ? Dieu est Verbe ; la musique ne possède pas de mots. L’Ineffable et l’art des sons n’ont pourtant jamais cessé, au fil des siècles, d’entrer en rapports. Les nombres musicaux de l’Antiquité expriment l’harmonie de l’être autant que du cosmos. Les mélodies grégoriennes sont comme émanées d’un texte médité. Aux temps modernes, la musique se donne les finalités de l’éloquence, à l’occasion de l’éloquence sacrée. Les grandes fresques romantiques précèdent le temps d’un profond retour aux sources : les modes, issus d’un chant grégorien rénové, fascinent les organistes et constituent, à l’église, un langage privilégié.
La musique n’a rien de ce divertissement que l’opinion se figure. Les liturgies d’aujourd’hui mesurent-elles ce qu’elles peuvent en attendre ?
Objectifs :
Intervenant : David Dupire