« La proclamation de la nouveauté chrétienne et de l’abolition des différences transmises
en Galates 3,28 est sans doute très ancienne, antérieure même à Paul. Comment en est-on arrivé, deux générations plus tard, à prescrire non seulement la soumission de la femme à l’intérieur du cadre social, mais sa réduction au silence à l’intérieur même des communautés chrétiennes ? Comment expliquer une telle évolution à partir de ce qu’on représente d’ordinaire comme l’attitude extraordinairement ouverte de Jésus ? »
Michel Gourgues, Ni homme ni femme. L’attitude du premier christianisme à l’égard de la femme. Évolutions et régressions (LLB 175), Cerf, Paris, 2013, p.7.
La question de la place des femmes se pose de manière insistante dans l’Église catholique, mais aussi dans d’autres religions chrétiennes et traditions religieuses, tout comme dans nombre de sociétés. Force est de constater que la question est déjà débattue dans le Nouveau Testament où la manière de parler des femmes et de se comporter à leur égard varie d’un livre à l’autre.
Pour tenter de comprendre, nous regarderons comment Jésus de Nazareth se porte à la rencontre de ses contemporains, comment et avec qui il était en relation. Quelle place faisait-il aux femmes ? Avait-il des disciples femmes ?
Quelle a pu être la position de Paul ? Était-il aussi misogyne qu’on le prétend souvent ? Et, enfin, quel a été le témoignage des successeurs de Paul et des dernières épîtres du Nouveau Testament ?
Olivier Rota, historien, fera une présentation historique de la question.
Ouverts à tous en présentiel et en visioconférence sur inscription. Places limitées