Comment faire connaître l’action de Dieu, si ce n’est par l’intermédiaire de ceux qui en ont été témoins ? Plusieurs longs témoignages sont mis en récit dans la littérature deutérocanonique, notamment dans les livres d’Esther, Tobit et Judith. Si on observe ce qui se dit de Dieu dans ces trois livres, on constate un décalage significatif entre ce que disent les personnages et les informations que le narrateur donne au lecteur. Ce décalage est-il le fruit d’une stratégie narrative ? Quelle réflexion théologique veut-il induire ? Rejoint-elle ce qui est dit du témoignage dans d’autres écrits deutérocanoniques ?