Nous allons consacrer la première moitié du cours à un exposé portant sur la syllogistique, sur les inférences immédiates et conversion des propositions, et puis nous terminerons ce module par une revue de certains sophismes. Ensuite, nous nous concentrerons sur les principales écoles historiques de philosophie des sciences, l’empirisme, le rationalisme, et puis les tentatives de « sciences de synthèse » parfois aussi nommées « tertium », proches des théories des systèmes. Dans la dernière partie, nous reviendrons sur l’analyse de l’établissement d’un « fait » scientifique, et nous ouvrirons la perspective de questions éthiques posées à partir de la philosophie des sciences.
La question de la réforme de l’Église se pose depuis la période carolingienne. Toutefois, cette question devient particulièrement aiguë à la fin du Moyen-âge. Si l’Église n’attend pas les Réformes protestantes pour connaître un début de réalisation, le XVIe siècle n’en marque pas moins une étape importante. La chrétienté occidentale se déchire et se recompose alors, sous l’effet des Réformes, protestante et catholique, mais aussi sous l’effet d’un phénomène sans doute moins facilement identifiable, mais tout aussi important, celui de la naissance de la modernité. Nous chercherons donc à présenter les recompositions de l’Église catholique, en faisant toute leur place aux débats qui traversent la période.