L’évocation de la vulnérabilité est en vogue, non seulement pour motiver le soutien des personnes les plus fragiles, mais aussi désormais, paradoxalement, pour inciter chacun à se montrer soi-même vulnérable dans ses relations. Au sein d’une société qui a privilégié un idéal de puissance, de maîtrise et d’autonomie, on s’interrogera d’un point de vue d’une théologie pratique sur le double accent mis sur la vulnérabilité, à la fois faiblesse à corriger et vertu à pratiquer : quels en sont les ressorts et les enjeux? Des apports pluridisciplinaires et différentes perspectives contextuelles aideront à les rechercher.